Karenina Fabrizzi, une artiste inspirante

karenina-fabrizzi-artwork-paintingJe ne sais plus comment je suis tombée sur le travail de Karenina Fabrizzi mais j’ai tout de suite été inspirée par ses peintures, ses mélanges de textures, de couleurs, de délavés. Ses tableaux ont un aspect “vieillot” que j’affectionne particulièrement. Elle plonge le spectateur dans un univers à la fois burlesque et imaginaire, entre la fable et le rêve :

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saatchi-online-artistsSes toiles peuvent être achetées sur le site de Saatchi.

Ça vous plaît ?

Mon New York…

Il y a une semaine, mon chum et moi on a pris la route de NY où nous avons passé la fin de semaine. J’oublie tout le temps à quel point cette ville est immense. Nous avions décidé de louer un petit appart au deuxième étage d’une grande maison de briques brunes (typique), dans Brooklyn. Il était situé dans Clinton Hill, un coin un peu ghetto.

Ce qui est génial quand on est à Brooklyn, c’est qu’on peut voir le soleil se coucher sur Manhattan :

Cette photo a été prise à travers une grille, entre deux bâtiments industriels d’un bleu éclatant – il était clairement écrit qu’on n’avait pas le droit d’être là mais on voulait voir le soleil se coucher. À un moment, une voix nasillarde est sortie d’un haut-parleur au son rouillé pour nous crier : “go awaaay !” – j’aurais préféré qu’ils nous disent qu’à un coin de rue de là, il y avait une petite plage où on aurait pu voir le soleil se coucher en toute liberté. On ne l’a découvert que le lendemain…

le bleu des bâtiments :

la grille :

 

Brooklyn en vrac :

En famille à la petite plage de Brooklyn :

À Manhattan, le CHELSEA MARKET :

3 bonnes raisons d’aller au Chelsea Market :

1. Situé dans Chelsea, c’est tout près du quartier rempli de galeries d’art où aller fureter

2. Anthropologie y a ouvert un magasin

3. L’ambiance est délicieuse – souk à l’américaine avec de la bonne bouffe de partout (du homard aux croquettes asiatiques, en passant par des traiteurs italiens) et des boutiques charmantes

4. (je sais, j’avais dit 3) Dans le même quartier, on peut aussi se ballader sur le high line, une ancienne voie de métro (extérieure), réaménagée en promenades pleines de végétation.

Mangeoire à oiseaux turbo design sur le high line :

Façade photographiée depuis le highline :

Les Américains sont vraiment, vraiment fiers d’être américains. On voit leur drapeau partout :

À Chelsea :

Quelques artistes découverts et aimés dans les galeries de Chelsea :

Vadis Turner : (cliquez sur son nom et aller voir son site)

Elle a fait un gâteau en tampons !!

Les assiettes géantes de Jan De Vliegher, un artiste belge

 Le travail de Jedediah Caesar – il crée des gros blocs comme ça avec plein de morceaux de plywood, vêtements, déchets englués dans de la résine  :

et puis il coupe des tranches – ici présentées alignées le long du mur, par terre – on dirait des dalles de marbre :

Et ça je sais pas c’était qui mais c’était chouette :

La façade de la boutique “Comme des garçons” (quand tu rentres on dirait que tu es chez le méchant dans Austin Power) :

le highlighter ambulant, c’est moi :

fun fact :

Il y a 24 000 restaurants à NY.

Moi j’ai essayé et aimé :

– Le Palo Santo (à Prospect Park, dans Brooklyn)

(source)

– Alice’s Arbor Café (à Clinton Hill, Brooklyn)

 

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– le Café Mogador de Williamsburg (le quartier hip de Brooklyn) pour son solarium et son ambiance bord de mer

(source)

– le Café Colette (Williamsburg)

(source)

– le Café Ella (Williamsburg) – on a brunché dans leur cour arrière – ils font plein de bons jus frais

Sur la route du retour, on s’est arrêtés à Dia Beacon, un musée d’art contemporain (à Beacon, à deux heures de route de NY) aménagé dans une ancienne usine de boîtes. Le bâtiment a été magnifiquement restauré et presque toutes les salles sont éclairées par la lumière du jour uniquement. J’ai vu quelques oeuvres intéressantes mais disons que ce musée rassemble tous les clichés de l’art contemporain : genre de carrés blancs sur fond blanc (mais quand tu t’approches, ouuuuuuuh c’est du blanc cassé), des immenses salles vides avec des carrés de métal par terre (?), des tas de sable avec un miroir planté dedans, … Mais il y avait aussi des oeuvres qui méritaient totalement le détour et sinon, histoire de faire plein de blagues sur l’art contemporain dans un lieu inspirant, ça valait la peine. (Papa si tu lis ça, je sais que tu vas me dire que je ne comprends rien à l’art contemporain et que si j’avais un peu plus de culture, je pourrais mieux saisir le génie des oeuvres:)

Ici une salle remplie de néons – je l’ai parcourue avec mes lunettes de soleil sur le nez :

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Ça j’ai adoré, car on aurait dit des coques de paquebot et on pouvait se promener autour et entrer dedans, ce qui donnait parfois le vertige ou des sensations un peu clostrophobiques à cause de la très grande taille des oeuvres – je me suis cachée et j’ai fait “bou” à mon chum qui a sursauté comme jamais – j’ai trouvé qu’à 10 $ le billet, on vivait plein de super sensations fortes :

Ça j’ai vraiment pas aimé. En plus il y avait un petit texte qui disait que le peintre peignait uniquement du blanc jusqu’à ce que son ami meurt et qu’il commence à peindre tout en couleurs (rapport ?) – l’histoire ne rend clairement pas les oeuvres plus belles :

et voilà ! j’espère que vous aurez l’occasion d’aller à NY, on peut y retourner cent fois et découvrir chaque fois tellement de nouvelles choses –